Djibouti : la réforme constitutionnelle alimente les spéculations autour de la fille du président Guelleh
DJIBOUTI, 26 octobre 2025 —
La révision constitutionnelle adoptée à l’unanimité par les députés djiboutiens continue de faire réagir. Si elle supprime la limite d’âge pour la présidence, elle introduit surtout un article ouvrant la fonction suprême à « tout citoyen ou toute citoyenne », sans distinction de sexe. Une formulation qui, selon plusieurs analystes, pourrait profiter à la fille du président Ismaïl Omar Guelleh.
Une ouverture juridique et politique
Avec cette réforme, le président Guelleh, 77 ans, peut légalement briguer un nouveau mandat en 2026.
Mais pour de nombreux observateurs, l’égalité de candidature entre hommes et femmes marque aussi une évolution stratégique.
“C’est une double porte ouverte : pour la continuité du chef de l’État, mais aussi pour une succession familiale possible”, estime un analyste régional.
Une possible héritière politique
Outre l’âge, la réforme ouvre une fenêtre politique pour la fille du président:
Discrète mais influente, la fille du président est évoquée par certains médias comme une figure montante du paysage politique.
L’ouverture constitutionnelle lui permettrait, en théorie, de se présenter à la magistrature suprême — une première dans l’histoire du pays.
Aucune déclaration officielle ne confirme cette intention, mais le débat sur une éventuelle présidente issue du cercle présidentiel est désormais lancé.
DNL.NEWS