Djibouti
À quelques mois de l’élection présidentielle prévue en avril 2016, un proche de la famille du président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh et porte parole du gouvernement a annoncé sa démission de ses fonctions officielles. Porte-parole de la présidence et défenseur du gouvernement durant plus de dix ans, il quitte ses responsabilités dans un contexte politique marqué par des incertitudes et des tensions croissantes.
Cette décision, annoncée à la veille de la campagne électorale, intervient alors que le président Guelleh, au pouvoir depuis 1999, s’apprête à briguer un nouveau mandat.
Une démission au moment stratégique
L’ancien conseiller, connu pour sa proximité avec le chef de l’État et son rôle de porte-voix de la présidence, a longtemps incarné la communication officielle du régime. Son départ est perçu comme un événement notable dans le paysage politique national, à la fois en raison de son timing et de sa portée symbolique.
Plusieurs hypothèses avancées
Selon des observateurs de la scène politique djiboutienne, plusieurs scénarios pourraient expliquer cette décision :
- l’éventualité d’une candidature indépendante, à l’image de certaines trajectoires politiques observées ailleurs,
- une entrée calculée dans le camp de l’opposition pour jouer un rôle lors de l’élection,
- ou encore la possibilité de tensions internes au sein même du pouvoir.
Un climat politique en mutation
Alors que l’opposition peine à s’imposer sur la scène nationale, cette démission suscite interrogations et spéculations. Elle intervient dans un contexte où la stabilité du pays repose largement sur l’équilibre interne du pouvoir autour du président Guelleh.
Les prochains mois diront si ce départ constitue un simple changement individuel ou le signe d’une recomposition plus large à l’approche du scrutin présidentiel d’avril 2016.
DNL_NEWS

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