Djibouti “Jeune Afrique : Accusé par ibrim tratoré de servir La Voix des Tyrans, Pas des Peuples”

Publié le 12 mai 2025 à 20:42

@DNL_Jeune Afrique 

Chronique d’une dérive médiatique au service du pouvoir .

@Jeune_afrique

Pendant des décennies, Jeune Afrique a incarné une certaine idée du journalisme panafricain : analyse pointue, voix plurielle, regard continental. Aujourd’hui, ce prestige semble s’effriter à grande vitesse, éclipsé par des accusations répétées de collusion avec des régimes autoritaires et de journalisme de convenance.

Dernier à tirer la sonnette d’alarme :

 

“Mamaduu Doumbouya accuse Jeune Afrique de servir de vitrine médiatique aux présidents africains aux mandats sans fin, en blanchissant leur image contre des pots-de-vin déguisés en contrats de communication.”  

 

Parmi lesquels figure en bonne place le président djiboutien Ismaël Omar Guelleh (IOG), client fidèle et récurrent de cette stratégie de blanchiment d’image. Selon lui, Jeune Afrique ne se contente plus de couvrir l’actualité : il la façonne, la filtre, et la vend — au sens propre — à ceux qui souhaitent contrôler le récit médiatique.

Cette critique n’est pas isolée. Depuis plusieurs années, Jeune Afrique est régulièrement soupçonné d’échanger visibilité et image favorable contre rétributions financières ou contrats de communication, devenant ainsi un canal privilégié de certains régimes soucieux de leur réputation à l’international. Le cas djiboutien est emblématique : dans un contexte de verrouillage politique et de censure, la presse nationale étant quasi inexistante, c’est à travers ce type de média externe que le régime tente de se présenter sous un jour flatteur.

Ce glissement interpelle. Car lorsqu’un média se transforme en acteur commercial de la communication politique, il sort de l’anthologie du journalisme pour entrer dans celle de la stratégie d’influence. Et lorsqu’il continue de s’habiller des codes du reportage rigoureux tout en pratiquant la narration orientée, il trompe ses lecteurs autant qu’il sape la confiance envers toute la presse africaine.

Jeune Afrique n’est plus ce qu’il prétend être. Il n’est plus cette tribune ouverte aux voix du continent, mais une vitrine lissée, façonnée selon les intérêts de ceux qui peuvent payer. Ce constat amer pousse à une question fondamentale : qui aujourd’hui, sur le continent, incarne encore un journalisme libre, critique et engagé ?

 

@DNL_JEUNE AFRIQUE


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